Depuis quelque temps déjà nous voyons plusieurs journalistes rédigés des papiers plutôt crus au sujet du Canadien et plus particulièrement de Marc Bergevin. Les journalistes ne se gênent pas pour dévoiler le fond de leur pensée aux lecteurs et un chroniqueur de La Presse ne fait pas exception.
En effet, le très connu chroniqueur Stéphane Laporte a tout récemment rédigé un billet sur Marc Bergevin et sa façon de gérer les crises lors de la saison 2017-2018 du Canadien. Laporte ne se gêne vraiment pas pour critiquer ouvertement les décisions du directeur général et ça fait mal …
Voici un extrait de sa chronique particulièrement écorcheuse : « Le Canadien en 2017-2018 : 29 victoires, 40 défaites en temps « régulier », 13 défaites en prolongation, 71 points. Au 28e rang de la Ligue nationale de hockey. Une attaque anémique, une défense poreuse, un gardien mélangé. Pourquoi cette médiocrité ? À cause de l’attitude. C’est ainsi que Marc Bergevin, le directeur général, a expliqué l’une des pires saisons de la longue histoire des jadis Glorieux. Il y avait une mauvaise attitude dans le vestiaire, dès le camp d’entraînement. Et cette attitude négative, émanant de certains leaders, a perduré toute l’année. Que va-t-on faire pour que ça change, l’automne prochain ? On va parler avec les joueurs concernés, et s’ils ne comprennent pas l’importance d’avoir une bonne attitude, on va se départir de leurs services. Ça ne vous tentait pas de faire ça avant ? Comme lors du camp d’entraînement ? Ou après le piètre début de saison ? Ou avant le congé des Fêtes ? Ou à la pause du match des Étoiles ? Ou avant la date limite des échanges ? Pourquoi attendre que la saison se termine pour régler un problème d’attitude ? »
Évidemment, il est clair que le problème d’attitude émanant de l’alignement découlait fort probablement des mauvais choix que Bergevin a faits tout au long de la saison. Il avait sélectionné lui-même l’alignement, il ne pouvait donc pas vraiment se permettre de mettre tout le blâme sur la mauvaise attitude des joueurs. C’est toujours plus facile de mettre les problèmes sur le dos des autres, mais il ne peut tout de même pas nier qu’il a fait signer à ces joueurs ayant une « mauvaise attitude » de très gros contrats.
Bergevin est donc l’artisan de ses propres malheurs et s’il ne change pas son fusil d’épaule très rapidement il pourrait mettre en péril la prochaine saison du CH et ainsi perdre toute crédibilité auprès des partisans (ce qui lui reste) …
Photo : habsolumentfan