Carey Price pourrait bientôt être en manque d’excuses, lui qui avait des comptes à rendre à la suite de la défaite du CH contre les Rangers de New York plus tôt cette semaine et contre les Sabres tout juste hier (jeudi soir).
Les Canadiens se sont inclinés (6-5) contre les Sabres en prolongation hier soir au Centre Bell et Carey Price a profité de sa rencontre d’après-match avec les journalistes pour prendre le blâme des dernières défaites de son club.
La rencontre a eu lieu dans les vestiaires du CH. Il était facile de voir que Price ne s’était toujours pas remis de ses émotions au moment de son élocution. Il paraissait fébrile et très fâché.
De but en blanc, il a débuté la période de questions en affirmant ne pas avoir été à la hauteur de la situation. « On va aller droit au but, je n’ai pas été assez bon », a-t-il dit. Il a également avoué se sentir blessé par les applaudissements sarcastiques que la foule lui lançait tout au long de la soirée lorsqu’il s’exécutait devant le filet du CH.
La pénible soirée des Canadiens s’est conclue lorsque Price a accordé un but sur un faible tir de Rasmus Ristolainen en prolongation. Les Sabres ont donc marqué 6 buts sur seulement 31 tirs, une très mauvaise fiche pour Price qui en est maintenant à 4 rencontres où il a accordé 4 buts ou plus.
« Je ne vois pas de différence avec la façon dont nous jouons défensivement, je dois juste être meilleur. Je ne joue pas aussi bien qu’en début de saison », a-t-il avoué aux journalistes. Il a également refusé de mettre la faute sur les changements d’équipements, des excuses qui ont été utilisées plusieurs fois par les gardiens de la ligue depuis le début de la saison. « Non, ça se passe plus entre mes deux oreilles », a-t-il admis.
Les propos de Julien
Lors de la conférence de presse d’après-match, Claude Julien n’a pas défendu son gardien plus qu’il faut. Il a admis que ce dernier n’était pas au meilleur de sa forme, mais il a tenu à mettre la faute sur le club en entier et non pas seulement sur le Price.
« C’est évident qu’il n’est pas à son mieux. Tout le monde voit ça. Mais ce soir, nous ne pouvons pas uniquement nous attaquer à lui. Nous n’étions pas forts devant lui, nous étions nous et brouillons. Ça n’aide pas un gardien quand il cherche à retrouver son synchronisme ou sa confiance », a-t-il mentionné aux journalistes.
« Nous ne jouons pas bien défensivement devant lui, c’est très évident. Quand tu ne défends pas, tu ne peux pas aider ton gardien. Il veut revenir à ses standards. Si nous oublions le match de ce soir, il est bon. Mais nous avons qu’il peut être exceptionnel », a-t-il ajouté.
(Crédit photo : Surlebanc.ca)