La nouvelle du congédiement de Sylvain Lefebvre n’a pas vraiment surpris personne. En effet, l’entraineur-chef du Rocket de Laval était le sujet des principales rumeurs dans le monde du hockey dernièrement. Les analystes voyaient deux issues possibles pour lui : le congédiement ou la promotion.

Malheureusement pour lui, il n’a pas été promu adjoint de Claude Julien, il s’est plutôt fait montrer la porte par l’organisation du CH. Après 6 ans derrière le banc du club-école des Canadiens, ses performances n’étaient plus suffisantes pour qu’il puisse espérer rester une saison de plus au sein de l’équipe.

Le journaliste Marc Dumont qui travaille pour The Athletic a fait ressortir dernièrement 4 raisons qui auraient poussés au congédiement de Lefebvre. Les voici :

  • Le désavantage numérique

Le Rocket de Laval a terminé sa saison avec le deuxième pire score au niveau du désavantage numérique de toute la Ligue américaine. Il y a eu une longue séquence où le club a accordé un but par match lorsqu’il était en désavantage numérique, un peu comme le Canadien. Les problèmes encourus au niveau des désavantages numériques ont vite fait de réduire le moral des joueurs et des entraineurs en miettes…

  • Les décisions concernant son alignement

Les partisans ont eu droit à de nombreuses décisions douteuses lors de la saison 2017-2018. En effet, sa décision de laisser Nikita Scherbak sur le banc pendant plusieurs matchs n’a pas fait l’unanimité. Aussi, il l’a forcé à jouer au centre alors que le joueur n’est pas reconnu pour être particulièrement bon dans cette position. Évidemment, il n’a pas bien fait, alors il a été relégué à la quatrième ligne par l’entraineur. Également, personne n’a approuvé que Simon Bourque soit mis de côté au profit d’Eric Gelinas

  • Le Rocket n’a pu prendre son envol

Les défaites s’additionnent beaucoup trop vite depuis de nombreuses années déjà et c’en est assez. Cette atmosphère négative pèse lourd sur les épaules des jeunes espoirs du CH et ça peut nuire à leur développement sur le long terme.

  • Une défensive poreuse 

Il n’y avait aucune défensive présente lors des matchs. En effet, l’équipe adverse pénétrait la zone à tout moment, aussi facilement qu’un couteau glisse dans du beurre. Il n’y avait aucune couverture de zone défensive ce qui donnait la chance aux adversaires de marquer sans grande difficulté.

Avec toutes ces possibilités de raisons qui ont poussés au départ de Sylvain Lefebvre, il est plus facile de comprendre pourquoi Bergevin tenait autant à ce que souffle un vent de changement sur son club-école. Il reste maintenant à voir qui le remplacera. Certains petits oiseaux soufflent que ce sera peut-être Dominique Ducharme, ça reste à voir …