Max Pacioretty a fait ses valises pour Vegas il y a de cela presque un an déjà. On se rappellera que Marc Bergevin l’a échangé avant le début de la saison contre les attaquants Tomas Tatar et Nick Suzuki, en plus d’un choix de 2e ronde en 2019.
Depuis son arrivée à Vegas, Pacioretty semble au top de sa forme et paraît particulièrement heureux. Même si certains partisans et analystes croient que Marc Bergevin a fait une très bonne affaire, Jonathan Marchessault des Golden Knights n’est pas de cet avis et il ne s’est pas gêné pour le dire plus tôt cette semaine.
Pacioretty, le principal intéressé dans cette affaire, s’est également exprimé tout récemment sur sa nouvelle vie à Vegas et sur ses années passées à Montréal. D’après TVA Sports, l’attaquant ne s’est pas gêné pour comparer les deux organisations et leurs DG.
« C’est justement la façon dont cette organisation travaille avec ses joueurs. Tout est mis en place pour qu’on se concentre seulement à sauter sur la glace pour produire. C’est une organisation qui, depuis le début, se range derrière ses joueurs. C’est ce qu’on recherche en fin de compte », a dit Pacioretty.
Ensuite, il y est allé de quelques confidences qui laissent croire qu’il n’aimait peut-être pas la façon de faire instaurée à Montréal : « Tu veux sentir la confiance de la direction, de tes entraîneurs et de tes coéquipiers. C’est de cette façon que l’équipe fonctionne et c’est plaisant d’en faire partie. Quand tu es dans une mauvaise passe ou que tu perds quelques matchs, ici, le directeur général est le premier à descendre dans le vestiaire pour te donner une tape dans le dos. »
Il a terminé son allocution par une petite flèche dirigée vraisemblablement vers le CH et son DG : « On n’a pas besoin de l’opinion publique pour savoir comment on joue. Dans ce vestiaire, on sait très bien quand on joue bien ou moins bien et on sait que les entraineurs vont nous traiter de la même manière. La direction est honnête et communique avec toi de la même façon. C’est un groupe très honnête aussi dans le vestiaire. On peut être dur les uns envers les autres quand les choses se passent moins bien, mais il n’y a rien de personnel et c’est ce qui rend ce groupe spécial. »
Max Pacioretty en avait visiblement beaucoup sur le cœur, mais il a tout de même réussi à faire passer son message sans viser directement personne et sans lancer d’attaques gratuites à l’encontre de son ancienne organisation.
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